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Les espaces végétalisés contribuent à la lutte contre les inondations, à la préservation de la qualité de la ressource en eau et à la recharge en eau des sols voire des nappes, et aussi au rafraichissement des zones urbaines (îlots de fraicheur) et à l’amélioration du cadre de vie. Il est urgent de les développer largement d’ici 2030 pour améliorer la résilience des villes face au changement climatique !
Les espaces végétalisés pour infiltrer et stocker les eaux pluviales
Les espaces végétalisés infiltrent les eaux de pluies à la source, là où elles tombent. Ils stockent selon leur taille et selon la localisation des eaux pluviales excédentaires, participant alors à la lutte contre les inondations, à la préservation de la qualité de la ressource en eau voire, dans certains cas, à la recharge des nappes.
Les espaces végétalisés « secs » (ponctuellement en eau) constituent selon leur taille, des terrains de jeux, aire de détente… Ils permettent de conserver ou d’optimiser l’usage des espaces verts en zone urbaine. La présence d’arbres contribue à atténuer les îlots de chaleur.
Les espaces toujours en eau constituent une zone humide qui sont des « îlots de fraîcheur» lors des vagues de chaleur, et apportent une biodiversité particulière (canards, oies, hérons, poissons…).
La présence d’arbres bénéficie aux végétaux alentours en jouant un rôle d’ascenseur hydraulique, accroît l’infiltration de l’eau dans les sols et offre un abri à de multiples animaux. L’ombre des arbres contribue au bien-être des habitants notamment en période de chaleur.
« Un accroissement de 50 % des surfaces plantées, entraînerait une baisse de l’ordre de 1°C à 2°C. Un parc au cœur d’un îlot urbain permettrait une baisse de 1°C des températures de l’air dans les rues canyons adjacentes surun rayon de 100 mètres ». (source : Nature France, service public d’information sur la biodiversité, « Agriculture, aquaculture et milieux humides : Chiffres clés », 2014)
Les noues végétalisées : chemins d’eau, stockage et infiltration
Les noues sont des sillons larges et peu profonds avec des rives en pente douce.
Elles abritent une végétation spontanée ou plantée avec des espèces tolérantes aux excès comme aux manques d’eau.
Désimperméabiliser les sols et structurer l’espace avec des noues aux abords des rues, routes, habitations ou parkings permet de réguler et d’infiltrer les eaux pluviales au plus près de là où elles tombent, limitant de ce fait le ruissellement.
Elles participent à la lutte contre les inondations, à la préservation de la qualité de la ressource en eau (en évitant notamment les déversements d’eaux usées par les réseaux en temps de pluie et les by-pass de stations d’épuration surchargées), à la recharge en eau des sols et, quand c’est possible, à la recharge des nappes.
Les toitures des bâtiments des villes permettent, lorsqu’elles sont végétalisées avec une épaisseur de substrat d’au moins 8 cm3, le stockage temporaire, l’évacuation à débit limité, l’évaporation des eaux pluviales, la diminution des volumes d’eau collectés dans les réseaux d’assainissement. Des épaisseurs de substrats diversifiées et supérieures à 8 cm permettent d’avoir une végétation variée, des conditions plus favorables pour la biodiversité, et des valeurs écosystémiques intéressantes.
En termes de cobénéfices, les toitures améliorent également l’isolation thermique et phonique des bâtiments ainsi que la qualité de l’air environnant.
La restauration des cours d’eau (suppression des obstacles, connexion entre lit mineur et lit majeur, …) favorise le stockage de l’eau en lit majeur ce qui réduit les risque d’inondation. De plus ces travaux favorisent l’autoépuration et limitent les transferts des pollutions vers l’aval et améliorent la qualité de l’eau des rivières.
La réouverture de cours d’eau enterrés améliore le cadre de vie et crée des « ilots de fraicheur».
Guide eviter-reduire-compenser
Guide "Éviter, Réduire, Compenser"
Ce guide a pour objectif d’aider les collectivités à limiter l’imperméabilisation voire désimperméabiliser leur territoire grâce à une méthodologie concrète privilégiant les solutions fondées sur la nature, en application de la disposition 3.2.2 du SDAGE.
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L’agence de l’eau Seine-Normandie organise le jeudi 19 octobre 2023 , de 10h00 à 12h30, un forum dédié à l’intégration des enjeux de l’eau dans les documents d'urbanisme.