Le forum des acteurs de l’eau des vallées de Marne a réuni 120 participants qui ont assisté à une séance plénière sur la planification pour l'eau et à deux tables rondes sur la protection des zones humides et la protection des captages 

Le forum a ouvert sur un rappel des étapes de planification définies dans la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). Ainsi, une présentation des premiers résultats de l’état des lieux 2025 a permis de dresser le bilan de l’état des milieux aquatiques et des risques de non atteinte des objectifs fixés pour 2033. Il a ensuite été expliqué comment ces résultats permettent de co-construire la définition des actions prioritaires à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs via le programme de mesures.

Deux tables rondes ont ensuite donné l’occasion d’échanger : la première sur l’importance de connaître les zones humides pour mieux les intégrer dans la planification territoriale, la seconde sur la stratégie pour la préservation de la ressource en eau, permettant une meilleure planification des actions.

Elus, techniciens, administrations ont apporté leurs témoignages sur leurs expériences respectives. Analyser, étudier, informer, fédérer et accompagner sont les maîtres mots qui ont guidé les interventions.

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Le 18 septembre 2025, plus de 180 acteurs de l’eau de Seine-Aval et des rivières normandes se sont réunis à Grand Quevilly sous la présidence de Valérie Desquesne, présidente de la commission territoriale Seine-Aval et rivières normandes.

Jean-Benoît Albertini, préfet de la région Normandie, a rappelé la nécessité pour le territoire de renforcer sa résilience face au changement climatique et a présenté les trois priorités du Plan eau : sobriété, sécurisation de l’alimentation en eau potable et gouvernance locale.

La matinée a porté sur les premiers résultats de l’état des lieux 2025 du bassin et sur les grands enjeux du 12^e programme "Eau, climat & biodiversité" 2025-2030 de l’agence de l’eau Seine-Normandie : protection de la ressource, renaturation des villes, gestion des eaux pluviales à la source et préservation des zones humides.

Témoignages d’élus, de techniciens et de maîtres d’ouvrage ont illustré des actions concrètes menées sur le territoire, notamment en agriculture, urbanisme et accompagnement au changement. Ce forum a aussi marqué le lancement des travaux du futur SDAGE et a rappelé la nécessité d’agir collectivement face aux défis climatiques.

Le 19 septembre 2025, l'agence de l'eau Seine-Normandie, la Communauté de communes des Lisières de l'Oise (CCLO) et le Syndicat des Eaux du Soissonnais et du Valois (SESV) signent un contrat de territoire sur 6 ans, doté d'un programme d'actions de 1,19 million d'euros.

L'ambition du contrat est d'agir à la source de la pollution plutôt que de multiplier les mesures curatives. Ainsi il est prévu de réduire les pollutions (notamment nitrates et pesticides) dans les captages d'eau en mettant en place des cultures à bas niveau d'intrants, réaliser la révision de 7 périmètres de protection de captages ou encore prévoir 450ha de mesure agro-environnementales et climatiques entre autres.

De plus s'ajoute un objectif de réduction des prélèvements grâce à l'amélioration du rendement des réseaux et à la sensibilisation des usagers.

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Le 10 septembre 2025, la Communauté de communes Sézanne Sud-Ouest Marnais (CCSSOM) et l’agence de l’eau Seine-Normandie signent un contrat de territoire de six ans pour protéger les 17 captages du territoire et sécuriser durablement l’alimentation en eau potable des 21 500 habitants. Ce programme, d’un montant total de 864 967 euros, met en priorité l’accent sur la prévention à la source.

Les objectifs affichés à l’horizon 2030 sont clairs :

• couvrir 100 % des captages par une aire d’alimentation,
• sécuriser l’ensemble par une déclaration d’utilité publique,
• atteindre 14 % de la surface agricole utile en culture à bas niveau d'intrant
• et suivre 30 % des surfaces par le réseau“reliquats azotés.”

Le contrat vise aussi à renforcer la maîtrise foncière autour des captages, améliorer l’assainissement, développer la sobriété en eau et suivre la qualité par des analyses plus complètes incluant métabolites et PFAS.

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L'agence de l'eau Seine-Normandie signe avec la communauté de communes du Pays de Bray et le syndicat intercommunal des eaux d'Ons-en-Bray (60) un contrat de territoire pour améliorer la qualité de l'eau potable et accompagner les agriculteurs aux changements de pratiques.

Ses objectifs :

• Limiter les usages d'engrais et de produits phytosanitaires sur environ 750ha d’aires d’alimentation de captages
• Développer la filière bois-bocage énergie
• Accompagner le développement de points de vente de produits BIO et locaux

Ce contrat, véritable projet de territoire, est exemplaire avec une ambition partagée : relier la protection des captages d'eau, l'évolution des pratiques agricoles et l'alimentation locale.

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Sandrine Rocard, Directrice générale de l'agence de l'eau Seine-Normandie signe avec Franck Leroy, Président d'Epernay Agglo Champagne un contrat de territoire pour faire face aux défis de l'eau et du climat.

Principalement orienté vers la préservation de la ressource, les enjeux sont :

1. La réalisation des études d’Aires d’Alimentation des Captages (AAC) sur l’ensemble des captages du territoire d’Epernay Agglo champagne ;

2. La mise en oeuvre des plans d’actions issus des études AAC ;

3. Les économies d’eau des collectivités via une stratégie de sobriété en eau ;

4. Le renouvellement de la stratégie foncière et sa mise en oeuvre ;

5. La promotion et l’accompagnement du développement de l’agriculture biologique ;

6. L’enherbement ou le reboisement des AAC affecté par les pollutions diffuses d’origines agricoles ;

7. La promotion de techniques alternatives au désherbage chimique et thermique ou de protection des végétaux ;

8. La mise en place de systèmes de cultures à bas niveau d’intrants via le développement et le soutien de filières.

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Sandrine Rocard, directrice générale de l'Agence de l'eau Seine-Normandie signe avec Jacques Jesson, Président de la communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, un contrat de territoire pour faire face aux défis de l'eau et du climat.

Ce contrat de territoire est un programme pluriannuel de plus de 6,3 M€ sur 6 années, engageant les 45 communes de l'agglomération de Châlons-en-Champagne.

5 grands axes d'actions :

1. la gestion des eaux pluviales pour réduire la pression sur les réseaux et favoriser l'infiltration naturelle de l'eau.
2. la sobriété en eau, avec notamment l'installation de dispositifs économes sur les équipements les plus consommateurs d'eau
3. la protection des captages
4. la restauration des milieux aquatiques avec des travaux de restauration de zones humides, plantations de haies en bordure de rivière...
5.  la mobilisation des acteurs avec la conception de journées thématiques pour les nouveaux élus

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Sandrine Rocard, Directrice générale de l'agence de l'eau Seine-Normandie signe avec Joël Agnus, Président du Syndicat mixte du bassin versant Marne amont, Michel Remond, Président de la Fédération Départementale des Associations Agréées pour la Pêche et la Protection des Milieux aquatiques de Haute-Marne et Philippe Pinon-Guérin, Directeur du Conservatoire des Espaces Naturels Champagne-Ardenne un contrat de territoire concernant la préservation des milieux aquatiques.

Le contrat de territoire Marne amont mobilise 18,2 M€ pour améliorer l'état des cours d'eau, restaurer les zones humides et renforcer la résilience du bassin versant face au changement climatique.

7 enjeux seront déclinés en actions pendant les 6 ans :

1. Rétablir la continuité écologique des cours d'eau
2. Renaturer les lits de rivières et restaurer les zones d'expansion de crue
3. Restaurer et valoriser les zones humides du bassin
4. Agir à l'échelle du bassin versant
5. Consolider la maîtrise d'ouvrage locale
6. Sensibiliser et associer les acteurs du territoire
7. Intégrer progressivement la gestion quantitative de l'eau

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Jean-Christophe Inglard, Directeur territorial Vallées de Marne et Jean-Pierre Bouquet, président de la Communauté de communes Vitry Champagne et Der, et Jean-Pierre Formet vice -président de la Comiter Vallées de Marne ont souhaité unir leurs efforts dans l’objectif partagé de protéger la ressource en eau sur un territoire marqué par une forte activité agricole. C’est donc naturellement que le contrat de territoire 2025-2030 a été signé ce mercredi 3 septembre à la Foire agricole de Châlons-en-Champagne, prolongeant ainsi un précédent contrat initié en 2022.

Au cœur de ce contrat : une animation renforcée pour mettre en œuvre un plan d’actions visant à répondre prioritairement aux grands enjeux agricoles du territoire (protection des captages, accompagnement vers un changement des pratiques, rémunération des services environnementaux rendus, stratégie foncière…).

Le montant prévisionnel des actions de ce programme est estimé à 1 290 000 d’euros H.T, dont 270 000 euros destinés à l’animation. Une attention particulière sera aussi portée sur les projets visant la sobriété en eau et une meilleure connaissance de l’état quantitatif des ressources dans un contexte de dérèglement climatique affectant la disponibilité en eau.

Mardi 2 septembre, Didier Doucet, Président de la communauté de communes du Pays de Valois et Pascale Mercier, Directrice territoriale des Vallées d’Oise de l’agence de l’eau Seine-Normandie signent un contrat de territoire pour la préservation de la qualité et de la quantité d’eau.

Doté de 6.29 millions d’euros sur six ans, le contrat vise à sécuriser l’alimentation en eau potable, améliorer la qualité de l’eau brute et réduire les prélèvements. Les mesures sont financées en moyenne à 60% par l’agence de l’eau dans le cadre du 12e programme d’intervention.

Quatre axes d’intervention prioritaires :

• Etudes des aires d’alimentation de captages afin de délimiter les bassins versants, d’identifier les zones critique et de hiérarchiser les sources de pollution
• Accompagnement des agriculteurs volontaires vers des pratiques plus vertueuses sur le plan environnemental ( PSE, MAEC, Cultures BNI …)
• Réduction des pertes d’eau dans les réseaux de distribution, identification des gisements d’économies d’eau ou encore fournitures de kits hydro-économes pour les ménages et les collectivités
• Communication et sensibilisation sur la préservation de la ressource en eau

A partir de 2028, un bilan à mi-parcours sera réalisé pour réajuster le programme d’intervention. Cette gouvernance partagée permet un suivi rigoureux des engagements.

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