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bulles d'eau

Traitement à l'acide orthophosphorique des eaux alimentant le réseau de distribution parisien- 2ème phase

Autres phases

03AEP09

Etude commandée par

SAGEP

Réalisée par

SAGEP

Contact Agence

Véronique LAHOUSSINE

A Paris, le plomb se retrouve encore aujourd’hui dans les réseaux intérieurs de très nombreux immeubles et sur environ 50 000 branchements. Le potentiel de dissolution du plomb, calculé conformément à l’arrêté du 4 novembre 2002, est de moyen à élevé pour l’ensemble des eaux distribuées à Paris. L'une des solutions envisagées pour limiter la dissolution du plomb dans l'eau est d'appliquer un traitement filmogène. Ce traitement utilise des phosphates qui sont des inhibiteurs de corrosion. Cependant, dans certains cas, la croissance bactérienne dans les réseaux de distribution est limitée par une carence en élément phosphoré et l'ajout de phophates dans l'eau peut alors se traduire par une nette augmentation des bactéries. Les rares études publiées à ce jour sur ce sujet montrent des résultats contradictoires.

Un dossier de demande d’autorisation de traitement à l’acide orthophosphorique (1 mg/l PO4 en continu) de l’ensemble des eaux alimentant Paris a été soumis au Ministère de la Santé en juin 2000. Ce dernier a émis un avis favorable pour une période provisoire de 18 mois sous réserve : du maintien du programme de remplacement des canalisations et des branchements en plomb à la fréquence de 5000 interventions par an ; de l’information de la population parisienne et notamment des hôpitaux ; de la mise en oeuvre d’une étude permettant le suivi de l’évolution de la biomasse dans le réseau de la ville.

L'objectif de cette étude est donc de vérifier que les phosphates, utilisés comme inhibiteur de corrosion dans le cadre de la lutte contre le plomb dans l'eau potable, n'ont pas d'influence néfaste sur la qualité microbiologique des eaux distribuées (survie et croissance des bactéries hétérotrophes de l'eau et du biofilm), auquel cas ils seront interdits sur toute la France. Des eaux d'origine souterraine et superficielle alimentant Paris ont donc été étudiées, d'abord sans ajout de phosphates pendant 9 mois (de septembre 2002 à août 2003) pour faire un état des lieux de la qualité de l’eau dans les réseaux, puis avec ajout de phosphates pendant un an (1 ppm en phosphate PO4 de fin 2003 à fin 2004) pour inclure l'effet des différentes saisons.

Les différents acteurs de ce programme d’étude sont :
- le CRECEP, d’une part pour le suivi de 14 points placés à l’aval de canalisations en plomb sur le réseau d’eau potable et réprésentatifs de la diversité des situations rencontrées dans les immeubles parisiens ; et d’autre part pour le suivi de la concentration en orthophosphates dans les eaux résiduaires urbaines arrivant sur les stations d’épuration (STEP) et le suivi des teneurs en métaux dans les boues de STEP pouvant être utilisées en agriculture ;
- le LHPV (Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris) pour le suivi d’un réseau d’eau chaude sanitaire dans le but d’évaluer l’impact du traitement filmogène sur l’évolution de la colonisation par les légionelles ;
- la Faculté de Médecine de Nancy et la société EPI pour le suivi de l’évolution quantitative et qualitative de la biomasse bactérienne.

Suite au traitement filmogène, les résultats montrent :

- une diminution sensible du plomb aux robinets des consommateurs ; cette baisse de concentration s’accompagne également d’une baisse des concentrations en cuivre, fer et zinc ; pour le plomb et le cuivre, il s’agit d’une diminution de la solubilisation des métaux ; pour le fer et le zinc, c’est une réduction de la corrosion ; le nombre de plaintes pour corrosion a d’ailleurs nettement diminué ;

- peu d’évolution de la qualité microbiologique de l’eau et peu de modification de la répartition des différents groupes de bactéries ; la cinétique de formation du biofilm est par contre modifiée : la phase de croissance du biofilm semble plus longue, certainement en raison d’une modification de l’état de surface des canalisations qui change les conditions de fixation des bactéries : la quantité de biofilm formé (bactéries totales) est au final plus importante en présence d’un traitement filmogène ;

pas d’augmentation de la prolifération de légionelles au niveau des points échantillonnés sur les réseaux d’eau chaude ;

- une influence minime sur les concentrations en phosphore arrivant aux STEP de Colombes (eaux résiduaires urbaines provenant essentiellement de Paris) et d’Achères (eaux résiduaires urbaines provenant essentiellement de la banlieue parisienne avec traitement aux orthophosphates par le SEDIF dans le réseau de distribution d’eau potable à partir de mars 2004) ; une nette diminution des concentrations en métaux (cuivre et plomb) est observée dans les boues de STEP ; le zinc n’a par contre pas diminué car il vient majoritairement des toitures donc est véhiculé par les eaux pluviales avant de rejoindre le réseau unitaire d’eaux résiduaires urbaines.

Le traitement à l’acide phosphorique se poursuit en attendant l’autorisation définitive (ou le refus) qui doit s’appuyer sur les résultats des différentes études.

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