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Risque sanitaire et organoleptique associé au relargage de bisphénol A par des revêtements époxy dans les réseau de distribution - Etude bibliographique

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

CIRSEE

Réalisée par

CIRSEE

Contact Agence

Véronique LAHOUSSINE

Les résines époxy ont été largement utilisées dans les années 1980 en tant que revêtement interne des réservoirs d'eau potable de façon à leur assurer une meilleure étanchéité. Puis dans les années 1990, des procédés utilisant des résines époxy ont été agréés pour la réhabilitation de canalisations d'eau potable (traitement anti-corrosion)

Les résines époxy sont formées par polymérisation de bisphénol A (BPA) et d'épichlorydrine. Le prépolymère ainsi obtenu (bisphénol glycidyl éther) est mélangé, in situ lors de la pose, à un durcisseur. Mais si les proportions des deux composants (prépolymère et durcisseur) ou si les conditions de température et d'humidité ne sont pas respectées, le durcissement est imparfait et l'époxy peut relarguer des quantités importantes de bisphénol A et autres additifs jusqu'à sa dégradation massive.

Les additifs utilisés (essentiellement l’alcool benzylique) dans la fabrication des résines époxy ont été identifiés comme pouvant être à l’origine de l’apparition, dans le réseau, de croissance microbienne et de problèmes organoleptiques. Mais l’élimination de ces réactifs a permis d’aboutir à une diminution nette de ce type d’incidents. La présence de bisphénol A peut aussi entraîner des problèmes de santé publique (contamination par voie orale mais aussi par voie dermique) surtout chez les femmes enceintes et les enfants (perturbation endocrinienne).

Par mesure de précaution, l’Union Européenne a décidé récemment d’interdire le bisphénol A dans les biberons à partir de mars 2011. Cette application du principe de précaution pourrait être le prélude d’une interdiction du bisphénol A dans tous les produits au contact des denrées alimentaires. Dans le domaine de l’eau, cela concernerait plusieurs dizaines de revêtements à base de résine époxydique qui sont actuellement sur la liste des matériaux au contact de l'eau ayant reçu l’attestation de conformité sanitaire (ACS) : il existe sur cette liste 72 revêtements à base de résine époxidique représentant 53 % de l’ensemble des éléments certifiés dans ce domaine (l’ACS, label officiel français délivré par la Direction Générale de la Santé, est devenue obligatoire en France depuis le 24 décembre 2006 et la liste pré-citée a été révisée au 1er mars 2008). Et en tant que produit alimentaire, l’eau pourrait donc faire l’objet d’une valeur maximale pour le bisphénol A, le législateur étant généralement beaucoup plus strict pour l’eau potable que pour les autres aliments.

Bien que la source principale d’exposition au bisphénol A soit la nourriture (plus de 95 %), l'objectif du projet est axé sur le bisphénol A dans l’eau avec l’étude de son relargage en présence de chlore et dioxyde de chlore et l’évaluation des sous-produits formés.

La première partie du projet (2010) a permis la réalisation de l'étude bibliographique. Les données sur la diffusion dans l’eau potable de bisphénol A par des résines époxy sont très rares et celles qui existent manquent de précision pour pouvoir être véritablement exploitables. La littérature a également montré que le bisphénol A est déjà largement présent dans les eaux naturelles (via les eaux résiduaires et les décharges d’ordures ménagères) où une partie peut se fixer dans les sédiments et une autre peut être biodégradée avec formation de métabolites. Un phénomène de bioaccumulation donc de bioconcentration peut aussi être observé chez des poissons et des coquillages d’eau douce (facteur de concentration pouvant aller jusqu’à plus de 100). Cependant, le bisphénol A présent dans les eaux naturelles peut être en bonne partie éliminé si les chaînes de production d’eau potable comportent des procédés d’oxydation avancée ou totalement éliminé par des procédés membranaires de type nanofiltration. Certains charbons actifs sont également efficaces. Il serait donc dommage que ce composé soit réintroduit dans le réseau de distribution par migration à partir de matériaux plastiques et en premier lieu par des revêtements époxy.

Par conséquent, il conviendra de vérifier lors de la seconde phase de l’étude que :
- les revêtements époxy n’induisent pas une migration excessive de bisphénol A dans les premiers temps de leur mise en service,
- leur contact avec le chlore (transformation en chlorobisphénols puis en chlorophénols voire en chloroquinones, composés indésirables d’un point de vue organoleptique ou toxicologique) et le dioxyde de chlore n’entraine pas un vieillissement qui serait accompagné d’une migration à long terme de bisphénol A ou d’une résurgence de cette migration,
- la migration de bisphénol A ne soit pas accompagnée par celle d’autres produits indésirables tels que les oligomères d’époxy ou des sous-produits d’oxydation tels que les chlorophénols.

Le bisphénol A sera recherché dans les eaux réelles qui sont en contact avec des revêtements d'âges différents posés sur des réservoirs ou des canalisations (une vingtaine de sites sera étudiée). Puis des recommandations seront proposées aux exploitants (désinfectants appropriés, rinçage avant mise en service, paramètres à contrôler…).

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