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Chrome VI : analyse, étude d’occurrence et comportement dans les filières de traitement

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Etude commandée par

CIRSEE

Réalisée par

CIRSEE

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Véronique LAHOUSSINE

La limite de qualité relative au chrome total, pour les eaux destinées à la consommation humaine, est de 50 µg/L. Une étude récente demandée par la DGS, réalisée par l'Anses et présentée aux CES (Comité d'experts spécialisé) "Eaux" et "Résidus et contaminants chimiques et physiques" a montré que cette valeur devait être révisée en raison des effets cancérigènes potentiellement induits par le chrome VI. L'objectif réaliste fixé à titre provisoire dans un premier temps et dans les meilleurs délais par les CES serait alors de 6 µg/L en chrome VI. Toutefois, compte-tenu des difficultés analytiques actuelles pour mesurer le chrome VI, le chrome total pourrait être analysé en première étape et en cas de dépassement du seuil de 6 µg/L, la proportion de chrome VI serait mesurée en deuxième étape. L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail a adopté les conclusions et les recommandations de ces deux CES.

Le chrome est un élément abondant dans la croûte terrestre. Il peut en théorie prendre 9 degrés d’oxydation différents (de moins II à plus VI) mais seuls les degrés d’oxydation III et VI sont stables et rencontrés dans l’environnement. Le chrome VI (ne pas confondre avec le cation Cr6+ qui n’existe pas !) est un puissant oxydant très soluble dans l’eau qui se comporte comme un anion divalent. Le chrome III, peu soluble dans l’eau, se trouve sous forme de cation, est réducteur et beaucoup moins absorbable par par la cellule donc moins toxique que le chrome VI. Mais bien que le chrome VI soit considéré comme la forme la plus toxique du chrome, une fois dans la cellule, il se réduit et ce sont probablement le chrome III et les intermédiaires réactionnels (chrome V et chrome IV) qui sont responsables de la cytotoxicité, de la génotoxicité et de la cancérogénicité du chrome.

Le chrome retrouvé dans les ressources en eau provient presqu’ exclusivement des rejets industriels (acier et alliages, catalyseur du cuir, industrie textile, fabrication des teintures et pigments, traitement de surface…). Sur le bassin Seine-Normandie, une partie non négligeable des cours d'eau est concernée par des concentrations entre 40 et 200 µg/L en chrome total (il n'y a pas de données sur l'occurrence du chrome VI). Sur le périmètre Lyonnaise des eaux, le peu de données disponibles montre des valeurs autour de 10-13 µg/L en chrome total aussi bien dans la ressource que dans l'eau distribuée. Peu de traitements sont disponibles, ils sont généralement coûteux et l’élimination du chrome III doit être envisagée en même temps que celle du chrome VI car le chrome III présent dans la ressource peut s’oxyder en chrome VI sur la filière de traitement.

L'objectif du projet consiste à réaliser une étude d'impact de l'évolution de la réglementation concernant la limite de qualité du chrome VI. Pour cela, seront réalisés :
- Un état de l'art sur les technologies de traitement du chrome VI
- Un état de l'art sur les méthodes analytiques permettant d'abaisser la limite de détection actuelle du chrome VI dans l'eau, suivi de la mise au point d'une méthode de laboratoire permettant d'atteindre une limite de détection la plus basse possible
- Une campagne analytique pour mesurer l'occurrence du chrome total et du chrome VI dans les eaux destinées à la consommation humaine suivie d'une évaluation du risque sanitaire par l’étude de l’efficacité des traitements disponibles sur les usines de production d’eau potable.

L’étude a permis la mise en place d’une méthode de chromatographie ionique capable de doser le chrome VI avec une limite de quantification inférieure à 0,5 µg/L. Cette méthode a été appliquée à l’étude de quatre sites de production d’eau potable utilisant l’eau de Seine en amont et en aval de Paris (deux de ces sites traitant l’eau de Seine après réalimentation de nappe), une usine traitant l’eau de la rivière Sarthe et 5 sites d’eaux souterraines dans les départements de l’Oise, Val-d’Oise et Seine-Maritime. Deux champs captants en région lilloise et cinq ressources de la région bordelaise ont également été étudiés.

Lorsque le chrome VI a été retrouvé dans la ressource, il l’a également été aux différentes étapes de traitement de l’usine concernée ainsi que dans le réseau de distribution, confirmant ainsi l’inefficacité des traitements présents sur ces usines (clarification, ozonation et adsorption sur charbon actif). En effet, le chrome VI ne peut être éliminé que par des traitements très spécifiques comme les résines anioniques ou les membranes à faible taille de pores (osmose inverse). L’osmose inverse a l’avantage d’éliminer à la fois le chrome VI et le chrome III mais est chère et pose le problème du devenir des concentrats. Les résines sont certainement plus adaptées aux petites installations mais du fait des charges opposées du chrome III et du chrome VI, il faut utiliser une résine cationique et une résine anionique.

En conclusion, la situation actuelle dans les ressources ne pose pas de problème car les concentration retrouvées sont inférieures à la recommandation provisoire de l’Anses à 6 µg/L. Par contre, si cette recommandation devait être abaissée dans le futur à 0,5-1 µg/L, il y aurait alors nécessité de mise en place d’un traitement ou prévision d’abandon de captages.

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