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L'irrigation sur le bassin Seine-Normandie -Etat des lieux et prospective

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

AND International

Contact Agence

Virginie PLANTY

Entre 1970 et 2000, les surfaces irriguées sur les départements du bassin ont triplé. En 2000 les prélèvements ont été de 80 millions de m3, tandis qu'ils se sont élevés à 205 millions de m3 en 2003. Ainsi l'Agence de l'Eau se pose des questions vis-à-vis des enjeux que représentent l'irrigation et son évolution. Faisant le constat que ses connaissances ne sont pas suffisantes pour répondre à ces questions, elle lance une étude pour dresser l'état des lieux de l'irrigation et faire une prospective sur son évolution à l'horizon 2015.

L'état des lieux a été construit sur la base des données statistiques disponibles et d'entretiens avec 80 acteurs de terrain (irrigants, encadrement agricole et institutionnel, industries d'aval et équipementiers). Il a abouti à l'identification et à la description de 35 bassins d'irrigation. Ces bassins ont été découpés selon des zones où les problématiques étaient homogènes. La description porte sur la pratique de l'irrigation, la ressource mobilisée, les enjeux, l'historique, les acteurs et le mode de gestion mis en place.

Le périmètre nappe de Beauce (une partie des départements 27, 45, 77, et 91)
Cette zone représente 55 % du prélèvement irrigation du bassin. Sur la zone, celui-ci représente entre 45 et 65 % du prélèvement annuel en nappe, tous usages confondus. De nombreuses cultures sont irriguées, dont le maïs grain et, en années sèches, les céréales. En fonction des cultures, la nécessité de l'irrigation est variable. Il existe donc théoriquement une certaine marge de manœuvre en cas de pénurie. La nappe permet une gestion pluriannuelle de la ressource, mais est, en 2006, à un niveau bas.

La Champagne (une partie des départements 08, 10, et 51)
Cette zone représente 12 % du prélèvement irrigation du bassin. Sur la zone, celui-ci représente entre 15 et 30 % du prélèvement annuel en nappe. 80 % du volume est destiné aux pommes de terre et aux légumes. Pour ces cultures, l'irrigation est impérative et permet d'alimenter une filière de transformation régionale. La marge de manœuvre est donc faible. Un déficit annuel a un impact immédiat sur les assecs même s'il existe une composante pluriannuelle sur la nappe.

L'Aisne et Oise (une partie des départements 02 et 60)
Cette zone représente 8 % du prélèvement irrigation du bassin. Sur la zone, celui-ci représente entre 15 et 30 % du prélèvement total en nappe. 75 % du volume est destiné aux pommes de terre et aux légumes.

En dehors de ces zones qui représentent des volumes importants, il existe également des bassins avec des enjeux locaux comme dans la Brie, sur les rives de la Dives, ou encore dans la vallée de la Troesne. Une liste de ces bassins a été dressée dans l'état des lieux. Ainsi, il existe quelques bassins où l'irrigation représente un enjeu en années sèches. Mais l'enjeu est étendu et amplifié lors des successions d'années de déficit, lorsque le niveau des nappes est bas. A ce titre, la situation en 2006 est préoccupante.

Ce constat est unanime. L'irrigation est un investissement lourd qui s'amortit sur 10 ou 15 ans. Ainsi, dans l'incertitude qui pèse actuellement sur l'agriculture, l'ensemble des acteurs prévoit qu'il n'y aura pas de progression de l'irrigation avant la fin de la PAC en 2013. Au-delà de cette date, toutes les évolutions sont envisageables.
- le premier scénario est construit sur l'hypothèse d'une augmentation limitée du coût de l'énergie, avec un développement modéré des biocarburants et un maintien, voire une légère progression des cultures industrielles. Dans cette hypothèse, le prélèvement maximum diminue de 8 % ;
- le second scénario est construit sur l'hypothèse d'une énergie beaucoup plus coûteuse, avec un développement maximum des biocarburants, en défaveur des cultures industrielles et des céréales. Le prélèvement maximum diminue de 12 %.

Un autre résultat de la prospective, est qu'en année sèche le prélèvement est 3 fois plus important qu'en une année humide. Cette variabilité exacerbe les enjeux : les prélèvements risquent d'une part d'être les plus forts lors des années où les étiages sont les plus sévères. Ensuite, le climat annuel et les successions climatiques sont imprévisibles. Ce qui rend plus complexe la bonne gestion du prélèvement pour irrigation.

Dans ce contexte, on constate que l'encadrement agricole et institutionnel autour de ces enjeux se développe. Il semble que, pour être efficace, la gestion de l'irrigation doit se faire à l'échelle du bassin d'irrigation, voire à un niveau plus fin. Cependant il existe une demande forte pour une plus grande collaboration entre les acteurs du bassin. Notamment pour l'échange rapide des données de prélèvement ; mais aussi pour la concertation entre institutions et départements sur les modes de gestion.

A ce titre, un apport majeur de la démarche proposée par l'Agence pour cette étude fut la constitution d'un groupe de travail rassemblant tous les types d'acteurs de l'irrigation. Ce groupe a permis d'établir avec l'Agence un dialogue qui n'existait pas auparavant. Une action proposée consiste à pérenniser ce dialogue par la création d'un groupe d'experts.

Les pistes d’actions proposées à l’Agence sont :
- d’améliorer le système d'information sur l'irrigation et la collaboration pour la gestion en centralisant les données irrigation,
en créant une base documentaire en réseau, en constituant un pool d'experts (vis-à-vis de la gestion) ;
- de favoriser des programmes de recherche sur l'efficacité de l'irrigation (en termes de gestion de la ressource, ou de gestion de la pénurie) ;
- de programmer des audits indépendants sur les situations critiques identifiées.

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